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C'était dans une compil des Inrocks, forcément. Ça transpirait le désir de qualité dans une époque on l'on croisait le médiocre en soirée. Ça chantait un je t'aime moi non plus à un cœur molasse, cœur de chien. Ça n'anesthésiait pas quand on l'écoutait contrairement à ce que la fille chantait sur le coeur qu'elle touchait. C'était synthétique et sulfureux comme cocktail, c'était presque l'amour comme dans un tube des années 80. Depuis ça tourne souvent dans ma playlist. Dans la journée, la fille y immerge de sa charmante voix un tantinet enfantine chantant la nuit et alignant les choses de l'amour et du sexe. Vite fait bien fait, elle s'amuse à charrier nos amours avec des postures plaisantes, semblant rappeler que oui, chacun fait ce qui lui plaît. Chose utile à rappeler. Sur des airs séduisants faussés à base de boîte à rythmes, elle raconte des vérités d'une nuit, peu grâcieuses mais avec la grâce et la désinvolture d'une Valli. L'amour vite fait bien fait. Se tirer avant les 12 coups de minuit avant de se perdre dans l'ennui. Faire gueuler son cœur. Tels sont les leitmotivs chantés par Julie, leitmotivs couchés sur les textures synthétiques et en vogue du compagnon de route Antoine. Leur compagnonnage dure depuis quelques années déjà. Alors oui, il tombe à pic pour l'air du temps qui oblige à aimer les duos masculin-féminin, à devenir nostalgique des 80's alors que ça ne nous avait jamais traversé l'esprit jusqu'ici. Les années 80, les nuits fauves, les premières années décadentes et les premières à en finir avec la légèreté sur des airs légers justement.

Tag(s) : #Musique, #Presque l'amour
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