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Doit-on tromper son coinjoint quand sa vie de couple est tristement monotone? Cette question, mille et une fois rabachée sur le grand écran, revient en force avec Les 3 p'tits cochons, film québécois de Patrick Huard dans la lignée de son compatriote Denys Arcand (Les Invasions Barbares). Que cela soit bien clair, ce premier long métrage n'a strictement rien à voir avec la fable que l'on raconte aux bambins. Les 3 p'tits cochons aurait pu s'intituler Le Coeur des hommes québécois! A l'hôpital, trois frères prennent pour QG la chambre de leur mère, plongée dans un coma . Ils profitent de ce lieu pour discuter sans complexe des plaisirs de l'infidélité. Dans cette fable revisitée, il y a un petit cochon sous pression, un cochon accro au cybersexe et un cochon sérieux (seuleument en apparence!). Deux d'entre eux se poussent à commettre la faute du plaisir dela chair tandis que l'aîné les sermonne, tout cela pendant que maman dort profondément. On notera la présence, non anodine, sur la table de la chambre, d'un fruit mythique: la pomme. Le fruit défendu étant ici croqué par la gent masculine! Dans cette comédie burlesque, l'adultère est analysé de long en large de l'euphorie des débuts, en passant par les ébats sexuels et les situations cocasses qu'implique une double vie, pour arriver enfin a être flanqué à la porte en beauté! Léger reproche à cette réalisation made in Québec: et la femme dans tout ça?

Tag(s) : #Cinéma
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