Certains s'enferment dans une salle obscure pour la bonne ou simple raison qu'il y a untel sur le grand écran. D'autres parce que c'est justement untel qui a signé soi-disant un énième chef-d’œuvre. Puis il y a ceux qui se fient à la bande-annonce. Catégorie de personnes qui ont l'amour du risque dans le sang. Et que je pourrais presque admirer...
Pour célébrer la nouvelle année et notre amour dévoué au cinéma, leGrand Rex invite cinéphiles et autres à une grande soirée gratuite le 5 janvier. Projetées sur le grand écran du cinéma mythique, les plus belles bande-annonces des prochaines sorties jusqu'à cet été sur le Grand Large. L'événement inspire un récapitulatif de quelques belles bande-annonces... qui se sont révélées être des chef-d’œuvres.
Pierrot Le Fou (1965) de Jean-Luc Godard. Parce que littérature, peinture, cinéma, musique. Parce que tendre et
cruel, réel et surréel, terrifiant et marrant, nocturne et durne, solite et insolite, beau comme tout. Parce que c'est mon film préféré et que la vraie vie est dedans.
The Tree of life (2011) de Terrence Malik. Pour la lumière et la vie à chaque plan.
Sueurs Froides (1958) de Alfred Hitchcock. Pour l'art du vertige et du
suspense maîtrisé à la perfection par ce bon vieux Hitch. Parce que Kim nous ferait faire n'importe quoi.
Charade (1963) de Stanley Donen. Pour le charme d'Audrey et de Cary. La musique de Mancini. Le manque cruel de la
fantaisie d'un cinéaste comme Donen dans le cinéma d'aujourd'hui.
La Haine (1995) de Matthieu Kassovitz. Pour le monologue de Vinz, son désir de vengeance et sa violence. Pour la première chance qu'on est donnée à la banlieue de s'aventurer au cinéma. A défaut de lui donner un rôle dans la vraie vie.
Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick. Pas pour Little Tom mais juste pour la musique et les fesses de Nicole.
Pulp Fiction (1994) de Quentin Tarantino. Pour la femme du patron, sa façon de sniffer de la coke et cette bande-annonce qui refuse les silences qui mettent mal à l'aise.