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Vadrouillant d'une chaîne à l'autre, je n'en crois pas mes yeux.  Je doutais de son existence, je l'avoue... On nous a rabâché depuis notre plus tendre enfance "le rêve américain". Mais quel rêve?! Dans Titanic, Jack Dawson rêve de la statue de la liberté tandis que l'on lui rappelle sans cesse sa classe: la troisième. Dans Scarface, Tony Montana rêve de gloire sans se douter de la descente aux enfers qui l'attend. Dans des épisodes d'Urgences, les patients ne peuvent correctement se faire soigner sans assurance maladie. Dans Cold Case, les affaires non résolues liées à la ségrégation se multiplient. Et puis dans la réalité, il y la les tours jumelles qui s'écroulent, le Ku Klux Klan, les chars américains en Afghanistan, en Irak...

Le rêve américain n'a jamais existé. Cette terre promise où le mythe voudrait que l'on débarque un beau matin à Long Island et que d'un seul coup de baguette magique le monde et le bonheur sont à portée de main, cette terre là n'est qu'illusion. Mais la nuit américaine qui vient de s'écouler vient de rendre réelle le rêve américain. Barack Obama rentre à la Maison Blanche.


 


Historique. "Un américain du nom de Barack Hussein Obama, fils d'une femme blanche et d'un homme noir, qu'il a à peine connu, élevé par ses grands parents à l'écart du mouvement de puissance et de richesse américain, est élu 44 ème président des États Unis". La description du New York Times est simple, juste, concise. Elle affirme l'existence du rêve américain: partir de rien pour arriver à tout.

L'heure du changement est venu. Bien sûr, Obama n'est pas magicien, il ne fera pas disparaitre d'un coup de baguette magique la crise financière, les emprunts des américains, les milliers de morts en Irak ou les 40 millions d'américains sans assurance maladie. L'espoir est celui d'un jour, l'espoir de se dire que rien n'est impossible pour aujourd'hui, tout simplement. L'heure veut un changement des mentalités, le reste viendra tout doucement. Un certain Ernesto (tué par les américains, d'ailleurs) disait qu'il fallait "d'abord changer les mentalités avant de changer la société"...

Peu importe la suite, l'espoir fait vivre. Les barrières raciales se sont effacées cette nuit, toutefois l''esclavage, la discrimination, la ségrégation raciale, elles, ne s'effaceront jamais des livres d'histoire. Pour l'heure on retiendra  comme leçon ces scènes de liesse, ces visages , ces larmes. Les larmes de Jesse Jackson, en particulier. Une part du rêve de Martin Luther King s'est réalisé...


 






Tag(s) : #Actualités
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