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Without Her par Harry Nillsson dans Victoria de Justine Triet

 

Histoire d'amour oblige, dans l'extra Victoria de Justine Triet (La Bataille de Solferino), un mec extra ne peut vivre sans une nana tout aussi extra. Lui c'est Vincent Lacoste, elle Virginie Efira. Et cet happy end après une vie qui merdait pas mal, s'illustre sur le tout doux et so sixties flower power de Harry Nillson.

Mirror Fantaisy par Chilly Gonzales dans Victoria de Justine Triet

 

Au lieu de s'envoyer en l'air avec son plan cul, Victoria aka formidable Virginie Efira joue son spleen au piano de dos, dans une robe au décolleté dorsal qui évoque celui de Mireille Darc dans Le Grand Blond. Et qui dit piano, dit Chilly Gonzales inévitablement.

Home is where it hurts par Camille dans Juste la Fin du monde de Xavier Dolan

 

On ne sait rien et pourtant on sait tout en découvrant les premières minutes du nouveau Dolan, Juste la Fin du monde. On sait tout grâce à une bande-annonce qui annonçait la crème de la crème du cinéma français. Lunettes de soleil sur le nez, casquette sur la tête, de dos, de profil, l'homme traqué par la caméra est celui qui est traqué par la mort (Gaspard Ulliel), de l’aéroport à la porte de la maison où il est attendu, la musique de Camille l'accompagne. Comme un cœur qui bat à la chamade. La chanson date je ne la reconnais pas tout de suite, ni elle, ni Camille. Mais comme dans chaque film de Dolan, la chanson tape dans le mille. Désormais elle n'ira pas sans les images et inversement. L'art du québécois braquer à jamais les chansons. Comme « Bang Bang » dans les Amours Imaginaires, comme dans « Wonderwall » pour  Mommy, il y aura désormais « Home is where it hurts » pour Juste la fin du monde.

 

« Infra » par Max Richter dans Divines

 

La vie est souvent ainsi faites. Une bande-originale d'une douceur divine à la déchirure flagrante vous scotche. Après recherche l'auteur de celle-ci, vous réaliserez que ce sentiment vous l'avez déjà ressenti par le passé avec la même personne. Max Richter, catalogué compositeur "post classique", a signé la très belle bande son de Valse avec Bachir et récémment du magnifique Divines. Deux films où le funèbre côtoie la lumière. C'est tout l'esprit de la musique de ce garçon - fan de Pinkfloyd et qui pratique à merveille comme eux l'art du ralenti. Chez Max Ritcher, la musique ralentit, prend le temps d'envahir tout l'espace pour mieux vous affecter de son lyrisme et de son inquiétude. A découvrir, écouter et répandre de toute urgence.

Tag(s) : #Cinéma, #Musique, #Victoria, #Divines, #Juste la fin du monde, #Bande originale, #Harry Nillsson, #Chilly Gonzales, #Max Richter, #Camille
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