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C'est l'histoire d'un court nommé aux César. Un court signé à quatre mains. Deux de l'écrivain Nicolas Rey + deux de la réalisatrice Emma Luchini. Le premier racontait son coup de foudre immédiat, salement alcoolisé et terriblement passionné donc craintif, pour la seconde dans L'Amour est déclaré. La seconde s'est – suppose t-on  – fortement inspirée de cette réalité pour écrire ce court, comme on dit dans le jargon. La réalité c'est Gabriel, alcoolique abstinent depuis 3 mois, enfermé à double tour chez lui et refusant de voir quiconque même son meilleur ami. La réalité aussi c'est Audrey, une jolie fille qui oublie son portable sur le palier. Portable que Gabriel récupère, ne pensant pas que la jolie fille va débouler dans son confort, dans sa tour d'ivoire d'écrivain. Elle est pimpante avec ses collants fluo, sent un peu le vomi et s'avère un peu collante, mais pour avoir particulièrement apprivoisée les histoires à la Nicolas Rey on sait d'avance que ça va coller et plus si affinités entre ces deux-là. Alors elle est où l'originalité ? Elle est dans la nuit. Une nuit pour que ça colle, une nuit pour vivre l'histoire de A à Z et pas une minute de plus. La drague, la première nuit d'amour, le premier gosse, la sodomie, les disputes, Venise pour se réconcilier, puis la tromperie fatale. Une nuit pour voir filer la vie à deux, par crainte de ne savoir la vivre toute une vie, c'est bien du Nicolas Rey tout craché. L'écrivain prête ses traits à ce Gabriel sur le déclin. Audrey elle est incarnée par la pimpante Céline Salette. Couple éphémère, d'une nuit, d'un court nommé aux César et que l'on espère, par amour de ces deux là, sera récompensé.

La Femme de Rio
Tag(s) : #La Femme de Rio, #Nicolas Rey, #Emma Luchini, #César, #Cinéma
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